Pourquoi créer une SELCA pour l’exercice d’une activité médicale ?
La SELCA présente à la fois des avantages et des inconvénients. Pensez à vous entourer de professionnels qui sauront vous conseiller avant de faire le choix de cette structure juridique.
Quels sont les avantages de la SELCA pour l’exercice d’une activité médicale ?
La SELCA présente divers avantages.
Tout d’abord, la SELCA permet d’ouvrir le capital social à des capitaux extérieurs. En effet, jusqu’à 49,99 % du capital social peuvent venir d’investisseurs extérieurs. Ainsi, cela vous permettra de financer en partie votre cabinet, notamment lors de sa création où les coûts peuvent être importants, par exemple pour acheter votre matériel médical.
Ensuite, la SELCA permet aux associés de choisir la responsabilité qu’ils souhaitent voir engagée. Selon si vous êtes commanditaire ou commandité, votre responsabilité sera respectivement limitée à votre apport ou indéfinie et solidaire des dettes sociales.
Quels sont les inconvénients de la SELCA pour l’exercice d’une activité médicale ?
D’abord, il est bon de savoir que le capital minimum pour créer une SELCA s’élève à 37 000 €. Sur cette somme, la moitié doit être libérée lors de la constitution de la SELCA et l’autre moitié dans les 5 ans de la création de la société. Ce capital peut être apporté en nature ou en espèce. C’est une somme non négligeable que vous devez vous assurer de pouvoir libérer.
De plus, il faut remarquer que la SELCA implique la tenue d’une comptabilité annuelle. En effet, la SELCA est soumise aux règles classiques de comptabilité des sociétés commerciales. Ces démarches peuvent paraître longues et complexes dans le cadre de l’exercice d’une activité médicale.
Quel est le régime fiscal de la SELCA pour l’exercice d’une activité médicale ?
D’un point de vue fiscal, il n’existe pas de disposition spécifique pour la SELCA. Elle est donc soumise à l’impôt sur les sociétés (IS).
Bon à savoir : sous certaines conditions, vous pouvez bénéficier du régime de l’impôt sur le revenu.
D’abord, les gérants associés bénéficient du régime des travailleurs non salariés, et sont soumis au régime social des indépendants. Ainsi, ils sont rémunérés en dividendes, c’est-à-dire par la part des bénéfices réalisés par la société qui leur est distribuée après délibération de l’assemblée annuelle.
Ensuite, les gérants non associés bénéficient du régime des salariés, et sont soumis au régime de la sécurité sociale. Ainsi, ils sont rémunérés par un salaire, établi par contrat de travail.