Accélérateurs de startup : tout savoir

Accélérateurs de startup : que faut-il savoir ?

En France, le nombre de start-up augmente de 20% chaque année, toutefois, 9 startups sur 10 disparaissent par manque de fonds.

En effet, la grande majorité des startups qui voient le jour peinent à se développer suffisamment et à s’accroître. C’est suite à ce constat qu’a été mis en place les accompagnateurs de startups.

Il existe plusieurs types d’accompagnateurs de startups, dont les accélérateurs de startup. 

Vous souhaitez en savoir davantage sur les accélérateurs de startup ? Cet article est fait pour vous.

Avocats en droit des affaires, nous pouvons vous accompagner dans vos projets en matière de startup. 

Accélérateur de startup : définition

Un accélérateur de start up est une structure qui accompagne une start-up dans son développement durant une période déterminée.

Un accélérateur de startup peut être un organisme privé ou public qui aide une start-up à mettre en place son projet et le rendre rentable. Elle a, entre autres, pour objectif de faciliter la levée de fonds d’une startup et de la faire croître.

L’aide fournie par les accélérateurs de start up peut prendre divers formes, par exemple :

  • Des formations ;
  • Des locaux ;
  • Des conseils ;
  • Des plans de financement ;
  • Des études de marchés ;
  • Des aides financières ;
  • Une mise en relation avec des professionnels et des experts ;
  • Des ressources techniques etc.

Ainsi, si vous venez de lancer votre start-up mais que vous ne savez pas comment la faire décoller, un accélérateur de start-up peut être une solution.

Toutefois, un accélérateur de startup n’est pas gratuit, il fonctionne la plupart du temps avec une prise de participation (s’il n’est pas payant ou qu’il ne fonctionne pas avec un service minimum). 

En effet, en échange de leurs services, les accélérateurs de startup obtiennent un certain pourcentage des bénéfices générés par la start-up qu’ils accompagnent.

Généralement, ce pourcentage oscille entre 6 et 8 %, il faut donc faire attention à bien choisir son accélérateur de startup pour que ce pourcentage ne soit pas trop élevé.

Bon à savoir : un accélérateur de start-up accompagne une startup de 3 à 6 mois environ. La durée maximale est de 12 mois, renouvelable deux fois.

L’assistance d’un avocat en droit des affaires dans le choix de votre accélérateur de start-up peut être judicieuse afin d’augmenter vos chances de succès.

Quels sont les avantages d’un accélérateur de startup ?

Un accélérateur de startup présente de nombreux avantages,  notamment :

  • Ils apportent des subventions aux startup : dont elles ont besoin, car une start-up nécessite souvent des fonds pour mettre à bien ses projets ;
  • Ils ont de nombreux contacts avec des professionnels et des experts : ce qui peut s’avérer être une grande opportunité pour des startups nouvellement créées qui n’ont pas encore de relations ;
  • Ils peuvent donner des conseils propres à chacune des start-up qu’ils accueillent, selon leurs besoins et de façon individualisée.

Bon à savoir : d’après une étude du SES Center en 2015, les startups ayant intégré un accélérateur ont un chiffre d’affaires 1,2 fois plus élevé que les autres.

Quelle est la différence entre un accélérateur de startup et un incubateur de startup ?

Les incubateurs et les accélérateurs de start-up, ont tous les deux pour but d’aider au développement de celle-ci.

Toutefois, ces deux concepts diffèrent puisque l’accélérateur de startup agit juste après la naissance d’une start-up et durant une période très courte afin de l’aider à croître. 

Tandis que l’incubateur de start-up accueille les entreprises toujours en création pour les aider à établir leur business model (modèle économique en français), durant une période plus longue (de 12 à 24 mois, en moyenne).

Un incubateur de start-up propose plusieurs services,  notamment :

  • La mise à disposition de locaux ;
  • La réalisation d’études de marchés ;
  • De mise en relation avec des experts et des professionnels ;
  • De faciliter la levée de fonds, etc.

Ainsi, les incubateurs et accélérateurs de startup ont le même objectif à terme, mais interviennent à différents stades pour créer sa start up.

Quelle est la différence entre un accélérateur de startup et une couveuse d’entreprise ?

Comme les incubateurs et les accélérateurs de start-up, les couveuses d’entreprise aident à développer une entreprise, mais d’une différente façon.

En effet, une couveuse d’entreprise intervient avant même la création de la start-up.

Elle a pour but d’aider à la création même de la start-up en testant, en amont, le projet sur laquelle la start-up repose afin de vérifier sa fiabilité. 

De ce fait, une couveuse prépare la création d’une entreprise en réalisant certains actes tels que la prospection des clients ou la réalisation de factures afin de tester le projet de la start-up, tout en ne prenant pas de risques.

Toutefois, la couveuse d’entreprise n’accueille une start-up en devenir que durant une certaine période déterminée.

Comment intégrer un accélérateur de startup ?

Intégrer un accélérateur de startup n’est pas chose facile. En effet, l’intégration d’une start-up a un accélérateur est précédé d’une phase d’admission.

Pour intégrer un accélérateur, votre start-up doit remplir les conditions d’éligibilité du programme de l’accélérateur startup qu’elle souhaite intégrer.

Ainsi, une start-up doit postuler auprès de l’accélérateur qu’elle souhaite rejoindre.

Elle précisera donc l’idée innovante sur laquelle elle repose, ainsi que la démarche qu’elle compte entreprendre (ou qu’elle entreprend) dans la réalisation de son projet.

Si votre start-up est retenue, vous passerez à la seconde phase d’admission durant laquelle vous n’aurez que quelques minutes pour présenter votre projet à un jury et le convaincre. 

Enfin, si vous passez cette deuxième étape, alors vous intégrerez un accélérateur de startup. Cette dernière met en place avec vous un programme qui est propre au développement de votre start-up.

Bon à savoir : si plus de la moitié des candidats passent la première phase d’admission, seuls 2,5% sont sélectionnés suite à la deuxième phase.

Mise en ligne : 17 juin 2021

Rédacteurs : Prescilia Boukaroui, Diplômée de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Camille Dapvril, Double diplôme en droit des affaires à l’EDHEC Business School et à l’Université Catholique de Lille. Sous la direction de Maître Elias BOURRAN, Avocat au Barreau de Paris et Docteur en Droit.

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